De « Diffuseur de sérénité numérique » à « Facilitateur numérique », pourquoi izencia a changé sa baseline ?

La baseline d’une entreprise est une affirmation de son positionnement et fait partie intégrante de son identité. Il faut donc une bonne raison pour en changer. On vous explique pourquoi et comment izencia a récemment fait évoluer sa baseline.
Le déclencheur : la création d’izencia Insights
Lors de son séminaire de rentrée, en septembre 2023, izencia a pris la décision de créer une nouvelle filiale dédiée à la délégation de personnel de catégorie ingénieur, en réponse au besoin exprimé par un nombre croissant de clients.
Avec la création de cette filiale – baptisée izencia Insights – le groupe étend et complète la palette de compétences qu’il est en mesure de mettre à disposition des entreprises qui souhaitent mettre à niveau et optimiser leur service et systèmes informatiques. Placée sous la direction de Rafet Krasniqi, izencia Insights a vocation à sélectionner, recruter et manager des ingénieurs infrastructure et production. À ne pas confondre avec les ingénieurs de développement, ces ingénieurs sont ceux qui conçoivent l’architecture des systèmes d’information, les construisent et les font tourner au quotidien en veillant à leur maintenance et à leur sécurité. Mais, les entreprises ont du mal à trouver ces profils et d’autant plus de difficulté à les recruter directement que cette population se compose à 70 % de professionnels indépendants.
« Jusqu’ici, en matière de délégation de personnel IT, izencia s’était concentré sur les techniciens, rappelle Roger Idiart, CEO d’izencia. Les missions confiées aux ingénieurs étant fondamentalement différentes, la création d’une filiale distincte pour les ingénieurs s’est imposée par souci de lisibilité de notre offre . Répondant à un besoin du marché et en ligne avec nos autres activités, la création d’izencia Insights nous a cependant poussés à réinterroger les composantes de notre identité de marque. »
Le constat d’un décalage
Dès sa création en 2011, izencia a veillé à construire son identité de marque de façon à ce que celle-ci reflète étroitement son positionnement, tout en étant immédiatement compréhensible pour les entreprises recourant à ses services et porteuse de sens pour l’ensemble de ses collaborateurs. L’entreprise s’est ainsi attachée à formuler les trois composantes fondamentales de toute identité de marque :
- le « Why », qui correspond à la raison d’être de l’entreprise, ce pourquoi elle existe ou encore la mission qu’elle se donne — en l’occurrence « Simplifier la vie informatique des utilisateurs et des entreprises » synthétisé par la baseline (ou signature) « Diffuseur de sérénité numérique » ;
- le « How », qui explicite les valeurs à l’œuvre dans l’entreprise et l’esprit dans lequel ses collaborateurs travaillent et agissent — à savoir la simplicité (définit l’action) la rapidité (pousse à l’action) et la proximité (humanise l’action) ;le « What », qui désigne ce que fait l’entreprise, c’est-à-dire son offre et le(s) vecteur(s) de celle-ci — en l’occurrence les 3 premières activités et BU d’izencia SereniTech (externalisation de service informatique pour les TPE/PME), AssisTech (délégation de techniciens) et Coaching365 (formations personnalisées autour de la suite Microsoft 365), et bien sûr, la toute nouvelle filiale izencia Insights, opérationnelle depuis janvier 2024.
Formulées en 2019, dans un contexte de chamboulement technologique, la raison d’être et la baseline initiales d’izencia répondaient à l’inquiétude des chefs d’entreprise et à la nécessité d’accompagner les utilisateurs dans la transformation des usages numériques, liée notamment au développement du collaboratif.
« Or, explique Roger Idiart, ces usages sont désormais bien installés dans les entreprises et si la formation des utilisateurs et le support demeurent des nécessités, il nous est apparu que la notion de « diffuseur de sérénité numérique » n’était plus en phase avec la réalité du marché et ne reflétait plus vraiment la diversité des besoins auxquels nous avons vocation à répondre, typiquement avec izencia Insights. D’où le travail entrepris fin 2023 pour reformuler notre raison d’être et notre baseline. »
Une baseline co-construite
Pour mener ce travail de reformulation, izencia n’a pas fait appel à une agence externe comme c’est si souvent le cas. Cette approche aboutit trop souvent à des formules vides de sens pour les principaux intéressés que sont les salariés. Afin d’impliquer les collaborateurs et de créer l’adhésion autour de ces nouveaux éléments d’identité, le sujet a été traité selon la méthode OKR [Objectives and Key Results] que l’entreprise utilise depuis trois ans pour aligner ses collaborateurs sur des objectifs communs et renforcer ainsi leur sentiment d’appartenance.
Conformément à cette méthode, une équipe transverse s’est réunie une fois par semaine pendant un trimestre pour travailler autour de l’objectif « rendre la marque izencia plus forte et plus cohérente », la reformulation de la baseline et du « Why » étant posés comme jalons clés dans l’atteinte de cet objectif.
Un des premiers axes a été de rechercher le dénominateur commun à toutes les activités d’izencia. Pour Sihame Fafi, Responsable marketing d’izencia et membre de l’équipe dédiée à cet OKR,
« Il est assez rapidement apparu que le point commun était notre position médiane entre les besoins exprimés par nos clients et les solutions techniques et/ou humaines que nous apportons, que ce soit sous forme de compétences, de produits ou de services. Nous nous sommes d’abord arrêtés sur la notion d’intermédiation, mais elle avait quelque chose de froidement technocratique qui ne reflétait pas notre raison d’être, ni l’importance que nous accordons à la dimension humaine. Au sein de l’équipe, le consensus s’est fait autour de l’idée de « facilitateur numérique » qui décrit beaucoup mieux ce que nous sommes et faisons. »
Ce consensus a émergé d’autant plus facilement que l’équipe avait préalablement beaucoup travaillé sur le nouveau « Why » d’izencia — à savoir « Apporter l’excellence à vos ambitions numériques » — et avait associé à sa démarche d’autres personnes de l’entreprise.
« Leur participation à certaines de nos réunions nous a permis de vérifier qu’elles se reconnaissaient dans ce que nous étions en train d’élaborer dans le cadre des OKR, ajoute Sihame Fafi. Si bien que, lorsque ces deux propositions – raison d’être et baseline — ont été présentées lors du séminaire où sont restitués chaque trimestre les résultats des OKR, tous les participants y ont adhéré et s’y sont immédiatement identifiés. »
« L’objectif est pleinement atteint, estime Roger Idiart. Cette notion de facilitateur numérique est ce qui sous-tend notre raison d’être. Construite de manière collaborative, elle est à la fois facilement compréhensible par nos clients et endossée par tous en interne, moi le premier. Cela donne à notre marque et à notre groupe la cohérence recherchée pour continuer à grandir et à servir nos clients en restant fidèles à nos valeurs. »